DRAKARYS, la double peine ! Où sont les 6 millions d’euros du CNOEC ?

Au lancement de Drakarys, l’IFEC a soulevé de nombreuses zones d’ombre autour de la gouvernance, de conflits d’intérêts, du fonctionnement et des modalités de souscription !

👉Une gouvernance « opaque » mélangeant intérêt professionnel et personnel ! 🎯Découvrez qui gouverne DRAKARYS.

👉Une confusion d’image utilisant celle du Conseil national de l’ordre des experts-comptables pour lever des fonds au profit d’une société privée !

👉Absence d’un comité scientifique et d’investissement pour challenger les prises de participation !

👉Absence de consultation du comité d’audit !

📌 Communication IFEC | Le fonctionnement de DRAKARYS au cœur des préoccupations de l’IFEC ! 🚩 8 octobre 2021

📌 Communication IFEC | Le nouveau fonds d’investissement de la Profession sous surveillance ! 🚩 23 septembre 2021

A chaque session et Assemblée générale du CNOEC, les élus IFEC ont interrogé la Gouvernance !  

Réponse : « Circulez, il n’y a rien à voir » !  

Force est de constater :  

👉Une absence de plan de financement des sociétés dans lesquelles les fonds ont été investis, sans tenir compte de leur maturité technologique.
👉Une influence très relative sur l’avenir des solutions développées compte tenu de prise de participations minoritaires.
👉Une influence négligeable sur l’indépendance numérique de la profession en investissant uniquement sur une seule solution par type de service.
👉Une poursuite de l’opacité des relations financières liant le Conseil national, la société FINKO dirigeant DRAKARYS, la société DRAKARYS et ses participations.
👉Et enfin, last but not least, la présence dans les comptes du Conseil national d’une avance de trésorerie à DRAKARYS de 6 millions d’euros pour laquelle nous émettions de forts doutes sur la régularité juridique…

Les élus IFEC au Conseil national se sont élevés contre ce montage et ont voté contre les décisions de mise en place, quand ces décisions leurs ont été soumises…

L’IFEC et ses représentants ont depuis le début alerté sur le mélange des genres et les risques encourus.  

Un seul leitmotiv pour l’ancienne gouvernance : le passage en force !
Nous avons agi en responsabilité au service de la Profession !  

Aujourd’hui les masques tombent et l’actualité nous donne récemment raison.

À lire ICI, DRAKARYS, 7 questions sur un sujet qui agite la profession.

Quid du sort des 6 millions d’euros depuis le changement de gouvernance du CNOEC du 21 décembre 2022 ?

Quid des comptes de DRAKARYS ? Où il est mentionné une saisie conservatoire de 3 millions d’euros…
A LIRE ICI (page 13)  

Les élus IFEC ont voté favorablement, lors de la 440ème session du CNOEC du 16 mai dernier, une résolution autorisant la présidente du CNOEC à recouvrer auprès de DRAKARYS la somme complémentaire de 3 millions d’euros afin que la confusion entre le patrimoine du CNOEC et d’une société privée s’arrête.

Que faut-il retenir de cette histoire ?

👉Que l’ancienne gouvernance ECF du CNOEC 2020-2022 a joué les apprentis sorciers en embarquant la profession vers un terrain glissant et confusion entre privé et régalien, entre gouvernance et tromperie
👉Que la nouvelle gouvernance corrige l’imbroglio initial, et que les élus IFEC travaillent à cette clarification.
👉Que l’IFEC, sa direction et ses élus au Conseil national sont restés constants dans leurs positions, en gardant comme fil d’Ariane l’intérêt de la profession et la responsabilité qui leur incombe.

📌Dès 2021 nous écrivions :

« Plus que le développement d’un éventuel logiciel de comptabilité de la profession qui ne pourrait concurrencer les investissements en R&D que mettent en place les éditeurs dont c’est le métier, plus qu’un investissement financier au profit de certains éditeurs identifiés, nous avons besoin de notre institution :

🔵 Pour peser de tout son poids auprès des éditeurs ;

🟠 Pour leur faire entendre nos besoins et en particulier notre souhait de travailler avec des outils interopérés que nous choisirons. Il en va de l’avenir de notre profession ».

Résultat :

Nous subissons la double peine : loin d’avoir œuvré pour l’indépendance numérique, DRAKARYS a provoqué l’ire des partenaires technologiques de la profession qui ont été offensés et ont cherché à se refermer plutôt qu’à s’ouvrir, nous mettant ainsi dans un corner !

« On ne sort de l’ambiguïté qu’à ses dépens » écrivait Jean-François Paul de Gondi, cardinal de Retz.