LA RSE et la qualité de vie au travail

Par Orianne Champon, Associée chez .Figures – Experts-comptable – Formatrice – Consultante en RSE

Le terme « qualité de vie au travail » a t-il un sens. En s’appuyant sur les principes fondamentaux de la RSE nous pouvons donner une approche éclairée de l’engagement issus de la norme ISO 26000 de la qualité de la vie au travail.
Comment lutter contre le socialwashing ? Comment accompagner les entreprises ?

A la lecture de la norme ISO26000

En matière de travail, le principe de base est qu’un travail enrichissant et productif est un élément essentiel de l’accomplissement personnel, améliorant le niveau de vie dès lors qu’il est rémunéré et stable.
L’organisation apporte un niveau de vigilance important aux respects des droits des individus, interne comme externe à l’organisation. La matérialisation de la qualité et de la vie au travail se caractérise par la mise en place d’un dialogue social, une équité dans la relation employeur/employé permettant notamment l’égalité des chances, l’élimination de pratiques, arbitraires (rémunération, licenciement, promotion), la protection des données personnelles, la garantie de la sécurité sur les lieux de travail (télétravail, entreprise, clientèle, déplacement…), une rémunération adaptée au regard des conditions de travail et de l’équilibre de vie professionnelle et personnelle.

Le succès de la qualité de la vie au travail passe par la mise en œuvre d’un processus RH construit au regard de la norme ISO26000, depuis le recrutement jusqu’au départ du travailleur, en passant par les sanctions disciplinaires, la formation, le développement des compétences, le principe de sécurité et santé au travail, les conditions de rémunération, le temps de travail, le dialogue social…

Socialwashing : le dilemme du babyfoot, la pause à rallonge et les soirées conviviales

La qualité de la vie au travail ne se résume pas au babyfoot, voire cela peut être contre-productif et aller à l’encontre de la vie sociale au travail. Il en va de même pour les soirées de convivialités, lorsqu’elles écartent systématiquement la participation de certaines catégories de salariés (homme/femme avec enfant par exemple).

Lorsque les processus RH sont inexistants, contradictoires, voire maltraitants, ils entraînent frustration et désorganisation dans l’entreprise. Il est en effet plus facile de faire du socialwashing en accordant plus d’importance à des temps dédiés à la détente (pause, soirée…) par rapport au temps consacré au travail.

Pour éviter de faire du socialwashing, il convient de renforcer l’analyse des risques psycho-sociaux et d’améliorer les compétences managériales par la formation et la culture du faire-ensemble au sein des organisations.

Comment accompagner les entreprise ?

Evaluer les coûts cachés permet de mettre en évidence les pertes d’efficience liées à la vid au travail:
Calculer les coûts liés à l’absentéisme, la non-qualité, les pertes de temps…

Vous souhaitez en savoir plus, nous sommes là pour vous accompagner !

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