CETU OBLIGATOIRE ?

Un nouveau FARDEAU pour les ENTREPRISES !

Le Gouvernement souhaite rendre universel le Compte Epargne Temps (nommé CETU) afin de le rendre accessible par tous les salariés, de tous types de contrats, et portable d’une entreprise à une autre ; autrement dit « obligatoire, opposable et portable ».

Plusieurs organisations syndicales reconnaissent les risques de ce dispositif, notamment pour les plus petites entreprises. Les salariés eux-mêmes ne réclament pas ce dispositif.

L’IFEC est d’accord avec le MEDEF et la CPME et s’oppose à cette fausse bonne idée à plusieurs titres.

👉 La gestion individualisée du temps de travail ne permet pas une organisation collective du travail optimale et peut nuire à la compétitivité des entreprises qui ont besoin de souplesse.

👉 Le CETU : c’est reculer pour mieux sauter ! une fois saturé, il sera essentiel de se concentrer sur les véritables enjeux liés à l’organisation du travail et aux horaires collectifs.

👉 Le CETU empêche la prise de congés obligatoires et crée des situations de stress pour les salariés qui ont le droit à leur congés et repos mérité.

👉 Le CETU exclut le paiement d’heures supplémentaires aux salariés.

👉 Le CETU : un frein à l’embauche ! une entreprise préférera embaucher un candidat qui ne risque pas de s’absenter pendant une longue période dès le début de son contrat ; de fait les salariés seniors disposant d’un capital-congés important seraient lésés, le CETU n’étant pas favorable à l’emploi des plus de 55 ans !

👉 Un CETU géré par un organisme tiers aurait pour impact une sortie de trésorerie de l’entreprise vers l’organisme pour chaque congé placé.

👉 Quid de la revalorisation des droits placés des années plus tard ? Et quel employeur paiera en cas de portabilité ?

👉 C’est encore les entreprises qui devront payer la gestion d’un tel dispositif par un organisme tiers.

👉 Le CETU doit être géré par chaque branche d’activité et faire partie de la négociation collective.

📢 Stop au CETU, une fausse bonne idée pour les employeurs et les salariés. Laissons la négociation collective et individuelle prendre le relais.